Que retenir de cette Paris Retail Week ? 🛒

Mis à part le joli regain de forme de l’événement, le focus de tous les participants était bien évidemment l’IA appliqué au champ du retail …

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Alors d’un côté on se réjouit de voir les entreprises s’emparer du sujet avec souvent des cas pratiques concrets et assez évidents (production de fiche produit, traduction, graphisme).

Et puis on commence à voir des use case très sympa comme par exemple le poc de Bureau Vallée et DECADE sur la possibilité d'uploader sa liste scolaire de matériel.

Cette dernière, grâce à Open Ai et Algolia, va se transformer en panier automatiquement rempli avec les bons articles.

Dans ce contexte Open AI facilite l’interprétation de certains items avec des spécificités en commentaire par exemple “un style plume mais pas de tel type…”

Mais au milieu de certains cas bien ficelés et tout aussi bien exécutés, on remarque que d’autres acteurs affichent une prise en compte du sujet alors qu'ils sont pourtant dans une maturité digitale toute relative.

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Plusieurs types de problématiques à notre sens:

1) l’empilement: certains acteurs historiques ont un legacy important, souvent des structures très lourdes et ont désormais du mal à être agile.

Pire certaines fonctionnalités devenues assez standard sur le marché, sont parfois difficiles à exécuter et on retrouve souvent du travail encore manuel chez eux.

Et pour le coup l'IA peut éventuellement aider à solutionner certaines problématiques mais apparaissent comme un pansement sur un mille feuille technologique déjà peu appétissant.

2) Un faible investissement historique dans la data, l’algorithmique ou encore le machine learning pourtant présents depuis pas mal d’années. (comme le faisait remarquer Grégoire Sanquer)

Certains se ruent sur l’IA et pourtant les éléments précités peuvent avantageusement aider à gérer un grand nombre de use case comme de la personnalisation sur site par exemple.

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Donc l'IA oui, mais quel IA ? N'oublions pas de reprendre les basiques par ailleurs sous peine d'envoyer la majorité des projets à la benne.